Depuis décembre 2017, on attendait la saison v des Peaky
Blinders comme le messie télévisuel, et les retrouvailles se sont montrées on
ne peut addition généreuses.
Maintenant un pied dans le Parlement britannique, la famille Shelby se heurte à la crise de 29 et aux Billy Boys de Glasgow. Steven Knight revient aux commandes de cette cinquième saison de Peaky Blinders, tout en laissant la caméra aux mains expertes de Anthony Byrne et le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux bonhommes s’éclatent à retrouver la crasse de Birmingham et mind proposent un double épisode juste monumental.
Quelques années se sont écoulées depuis la fin de la saison iv, et c’est au second du célèbre « Black Tuesday » que 50’on retrouve les Peaky Blinders, maintenant intouchables, mais dont la crise économique vient fragiliser ce statut durement gagné. De quoi les forcer à agrémenter de quelques braquages leur nouveau standing parce que gangsters un jour, gangsters toujours. Si on ajoute à cela de nouvelles responsabilités pour Tommy, papa incompris, toujours prompt à noyer sous fifty’opium ses traumatismes passés et de nouvelles menaces politiques ou complots sanglants, head voilà parti pour un ride d’enfer.
Peaky Fouckin’ Blinders
Toujours fantasmé, le demonstrate de la BBC go along de jouer avec une forme stone’n’gyre, distordue, dissonante mais enivrante et délicieuse. Avec un prologue presque onirique, référencé à Doctor Who, on replonge avec addiction dans cette Angleterre poisseuse, enfumée, qui head avait diablement manqué. Avec un montage incisif, de superbes ralentis, des travelings compensés ou des contre-champs asymétriques, Anthony Byrne use d’effets de caméra terriblement imaginatifs pour un résultat immersif, un retour nerveux, fell, comme un magnifique cheval sauvage.
D’une générosité rare dans sa composition et ses cadres, Peaky Blinders n’oublie pas de mind délecter d’une écriture racée, virulente et sans concession. En mettant le gangster au parlement, le brigand à la cour des Lords, cette saison 5 mind offre une dichotomie délectable et parfaite alors que le gros de 50’intrigue réside dans la psychologie blessée et traumatique du protagoniste aux ambitions démesurée. On quitte les affrontements tangibles pour s’orienter vers les sinueuses problématiques du pouvoir et la montée du fascisme. De quoi affuter le reckon métallique de Cillian Murphy lors d’échanges rhétoriques sourds et cinglants. Une merveille, tout simplement.